et...soyez cléments avec mon français :)
Chaque
fois que je lis une page d’un italien à l’étranger je vois souvent des
critiques et une générale sens de supériorité.
Ça
suffit critiquer les étranger qui nous accueillent, en disant qu’ils n’ont pas
de bidet, qu’ils ne savent pas cuisiner comme nous, que nous les italiens on
doit leur apprendre tout.
Après
4 ans je voudrais le dire et l’écrire : ode au belge !
- Au
belge que sur l’autoroute se rabat à droite pour te laisser passer sans t’obliger
à le dépasser tout le temps
- Au
belge qui ne va pas dans le bar vip, mais sort en ville, habillé
confortablement et va dans le vieux bar, celui de l’unif, celui de toujours,
avec chaises et tabourets en bois, plein de noms et de signes, où il
termine à 4h du mat, sur la table, en chantant sa meilleure version de « je
t’emmène au vent » (moi première !), le même bar où il a passé
ses meilleurs années, où il a vomi l’âme au moins 8 fois et peut-être il a
même rencontré sa future femme.
- Au
belge qui n’attend pas une journée de plein soleil pour sortir caisses de
bière et bbq, car l’important c’est profiter du moment sans se plaindre
tout le temps d’un clima qui ne sera jamais stable.
- Au
belge qui bosse dur toute la semaine mais planifie ses week ends méticuleusement,
en remplissant chaque minute du temps libre avec la famille, des « petits
restos », des « promenades en amoureux », du sport, des
blind tests et des annif, au point que pour l’avoir libre faut que tu lui
demande l’agenda du mois d’après.
- Au
belge qui ne te traitera jamais avec supériorité mais qui, même s’il
connait 3 langues, à la base, s’il a étudié, il a un BAC et un master +2,
s’il connait l’anglais en ayant voyagé à droite et à gauche, malgré tout
ça, il arrive encore à venir te trouver pour te dire que il est vraiment
amoureux de l’Italie, malgré la cris, malgré beaucoup des problèmes, et
que comme Rome, Vénice, la nourriture et les italiens il n’y a égal.
- Au
belge qui te demande si ton chez toi te manque, car il sait que, même si
tu vis ici, ta maison est bien loin, et il sait aussi que vivre loin de
chez soi n’est facile pour personne, encore moins pour un italien.
- Au belge
qui achète une maison tout jeune, fait des projets, s’applique, épargne,
car l’état lui permet ça, et il se rend compte qu’il est beaucoup plus
chanceux que beaucoup d’autres européens.
- Au
belge, et ici c’est mon vécu qui parle, au liégeois qui laisse que tu te
moques de lui pour son « oufti » et son accent, mais qui après
te paie une tournée de jupiler et il s’en fiche si jamais t’arriveras à
faire la différence entre au-dessus en en dessous
- Au liégeois
qui, le dimanche, ne manque pas sur la batte, qui s’arrête souvent à s’acheter
un « petit truc » italien
- Au
liégeois qui pour boire un verre va toujours à place du marché
- Au
liégeois qui ne raterait la foire d’octobre pour rien au monde, et les couteaux de Liège non
plus.
- Au
liégeois qui « boulet frites » a plus de valeur que n’importe
quel plat du monde.
Pour ça et beaucoup
plus que ça, je remercie ce pays qui a su m’accueillir sans jamais me faire
sentir étrangère et une ville qui a su me faire sentir « comme chez moi »,
en me garantissant un future en m’ouvrant des portes inattendues. Pas beaucoup
ont cette chance, faut pas que je l’oublie.
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